tout se passait bien trop vite pour la jeune cleo. elle tournait la tête de gauche à droite ne comprenant plus rien. elle avait passé la soirée à la bibliothèque à travailler sur différents sujets pour ses professeurs. les yeux fatigués, elle avait décidé de rentrer chez elle. rien de très inhabituel jusqu’à présent. elle avait pris le métro, se callant un peu où elle pouvait. comme d’habitude il était bondé. ses écouteurs cassés elle regardait le vide. c’est à ce moment-là que tout était parti en cacahuète. il y avait d’abord eu ce message sur les armes et dieu. elle avait pensé à une blague d’un humour douteux. l’homme (le geek) a côté d’elle lui avait alors expliqué que ce petit discours faisait référence à un film qu’elle ne connaissait point. les trucs d’horreurs n’étaient clairement pas pour une âme aussi sensible qu’elle. le métro n’avait toujours pas redémarré, et son ventre se noua. l’inconnu (le geek) commença à crier que personne n’était en sécurité. elle n’écouta pratiquement pas ses mots, trop occupés à dévisager les nouveaux arrivants. des hommes masqués commençaient à s’attaquer aux personnes présentes dans la rame de métro. son cœur battait à tout rompre, on aurait presque pu croire qu’il allait sortir de sa poitrine. bordel elle allait mourir. du sang. partout. elle tentait de se faire toute petite, ne sachant pas quoi faire comme paralysée. foutu instinct de survie. fallait qu’elle réagisse, fallait qu’elle fasse un truc n’importe quoi. l’homme qui lui avait parlé un peu plutôt avait maintenant disparu. prise de panique elle le chercha du regard, le repérant à coté d’un autre homme (zeno) qui était en train de casser la vitre. cléo se rua vers ses derniers. sa vie en dépendait. elle ne prêtait même plus attention à ce qui l’entourait trop obnubilée par sa propre survie. elle avait besoin de prendre l’air. elle devait prendre l’air. putain encore du sang. bordel elle allait vomir. elle était en état de choc. suivant ses camarades, elle sauta dans le tunnel. la jeune étudiante se mit à courir. courir. mais il faisait bien trop chaud. elle suait de tous les côtés. bordel. elle s’arrêta net lorsqu’elle entendit un métro arrivé. jetant un regard aux autres personnes, elle se poussa rapidement sur le côté. c’est là qu’elle vit la ventoline rouler pas très loin de ses pieds. il faisait sombre elle voyait que dalle. se baissant à quatre pattes, elle tâta autour d’elle d’un main tremblante avant de tomber dessus. se rapprochant de l’homme (geek) elle l’aida à lui administrer comme elle pouvait . elle n’y connaissait rien. encore une fois les évènements se passaient bien trop vite pour elle. des hommes masqués étaient apparus comme par magie et commençaient à leur tirer dessus. ses yeux se remplissaient de larmes, rendant sa vision trouble, se disant que c’était foutu. elle courut, mais s’essouffla bien trop vite. il faisait beaucoup trop chaud. elle ralentit sa cadence. c’est là qu’elle entendu un cri. un cri à vous en glacer le sang. elle se retourna et vit un jeune homme (merlin) blessé. elle l’avait déjà vu, c’était le mec qui lui avait volé son sac deux semaines plus tôt. bordel encore du sang. elle ne savait pas quoi faire. elle commençait à pleurer. c’était pas le moment. reste calme, reste calme qu’elle se répétait. fallait qu’elle fasse demi-tour et qu’elle aille l’aider. elle ne savait même pas s’il était encore capable de marcher. en plus elle n’avait aucune force, elle se ferait écraser par son poids. Son cerveau fonctionnait à mille à l’heure. est-ce qu’il devait continuer à courir ou au contraire se cacher ? elle aurait dû retourner sur ses pas pour aider le blessé (merlin) mais savait qu’elle serait inutile à la tâche. ils ne pouvaient pas l’abandonner ici. les hommes continuaient toujours à se diriger vers eux. et merde, elle trottina jusqu'au blessé (merlin). fallait faire quelque chose.

Zeno avait passé une journée des plus longues au boulot, pas mal de problème lui était tombé sur le coin du nez mais il avait pris le temps de tout remettre en ordre. C’est sûrement pour ça qu’il se retrouvait à cette heure tardive dans ce métro. Heureusement, il n’était pas le seul présent. Tout le monde sait qu’il n’est jamais bon de se retrouver tard dans les métros de New-York… Il y a beaucoup de mauvaise fréquentation qui s’approprie l’endroit. Les écouteurs dans les oreilles, le jeune entrepreneur attendait tranquillement que le métro daigne arriver… Par contre, ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que ça se passe de cette façon.

Finalement, il monta dans le métro, s’installant contre la porte de l’autre côté afin de rester loin des autres. Il ne faisait pas attention aux arrêts comme il savait qu’il s’arrêterait au terminus de celui-ci. Pourtant, le métro finit par s’arrêter d’une manière impromptue, faisant redresser la tête du jeune irlandais. Il retira un de ses écouteurs pour entendre les paroles que le conducteur prononçait… Ou alors, ce n’était pas le conducteur mais quelqu’un d’autre. Zeno ouvrit grand yeux surpris quand il entendit le mot purge sortir du discours. Son regard se posait sur les autres voyageurs, essayant de comprendre s’il s’agissait d’un poisson d’avril ou non. Son regard se posa finalement sur un inconnu qui prononça le nom d’un film populaire, l’ancien étudiant fronça les sourcils alors qu’il écoutait attentivement ce qu’il disait. Il n’avait pas tort, ça ressemblait plus qu’étrangement à ce film populaire des Etats-Unis… C’était forcément une blague ou ils avaient à faire à une bande de malade…. Putain, il aurait mieux fait de dormir au boulot comme il avait l’habitude de le faire en règle générale. Quand les portes s’ouvrirent brusquement, Zeno sut qu’ils étaient plus que dans la mère… Les masques, les armes qu’ils avaient en main, tout ça montrait clairement qu’ils souhaitaient faire vivre cette histoire de purge américaine… L’irlandais se mordit la lèvre alors qu’il ne bougeait pas de sa place, restant toujours contre une des portes à cause de la glace à briser en cas de problème. Finalement, ça commença et l’entrepreneur n’eut pas le choix que d’agir rapidement quand cet inconnu (seth) lui donna le brisa glace afin qu’il ouvre le passage.

Les coups raisonnaient bizarrement dans la rame alors que plusieurs personnes mourraient autour de lui. Il faisait de son mieux, il frappait encore et encore pour finalement briser les épaisses couches de glace. Il fut le premier à sortir de la rame et se mit déjà à courir, regardant que vaguement ce qui se passait autour de lui. Il devait ouvrir la voix pour permettre à d’autre personne de le suivre, lui et les autres. Pourtant, il dû s’arrêter quand un autre métro passa à tout allure, manquant de les faucher de peu. Putain, c’était clairement une soirée de merde qui commençait mais il allait falloir qu’il s’entraide pour le coup. Finalement, un hurlement fit retourner Zeno alors qu’ils avaient déjà tous repris le chemin. Il vit une grosse tache de sang au niveau de sa cuisse et une jeune fille était déjà à ses côtés. Zeno secoua la tête et se dirigea vers lui, attrapant le bras de ce jeune garçon (merlin) pour le passer autour de ses épaules. « On ne peut pas rester là, il faut y aller maintenant. Avance ! » dit-il en commençant à courir à moitié en compagnie du blessé et de la jeune fille inconnue. Putain, fallait vraiment qu’ils se magnent le cul tout de suite !

résultat pièce: la fuite ----> face

cléo s’était rapprochée du blessé dans l’espoir de l’aider. bien évidemment elle ne pouvait rien faire. elle n’avait pas le temps. l’homme qui avait cassé un peu plutôt la vitre était aussi venu à son tour. la demoiselle émit un soupir de soulagement en le voyant prendre les choses en main. il (merlin) semblait bien mal en point. le sang s’écoulait. l’odeur rebutait la jeune rose. mais elle n’avait pas le temps d’y penser. le brun (zeno) avait raison il fallait qu’ils bougent. du genre rapidement. du genre maintenant. l’homme à la ventoline (dan) s’exclama « derrière vous. » cleo n’eut pas le temps de regarder derrière elle. elle n’en avait pas la moindre envie. le jeune homme (dan) lui prit la main, et déguerpissait le plus vite possible. bordel cours cleo. cours. s’il le faut jusqu’à t’en crever les poumons. tout va mal elle a envie de pleurer. putain sa gorge lui fait mal. il fait trop chaud. son cœur. ses jambes. elle en peut plus. elle a un point de côté. elle est essoufflée. elle n’a pas l’habitude courir autant. aussi vite. elle fait de son mieux pour rester à la même hauteur que l’homme (dan), ne lâchant pas sa main moite. sa présence la rassure. elle se dit que peut-être, peut-être ils ont une chance de survie. aussi mince soit elle. fais pas ta peureuse. elle lance un rapide coup d’œil et s’aperçoit que le blessé et l’homme (zeno) avec lui avaient disparu. et merde. elle n’eut pas vraiment le temps de paniquer. qu’elle paniqua pour autre chose. un des hommes leur fait face. bordel il est armé. putain mais laissé nous tranquille que supplia presque l’étudiante dans sa petite tête. le créateur du monde semblait vraiment vouloir les voir finir en charpie. sa main tremble dans celle de l’autre. pas de panique. pas de panique. ils étaient quatre contre un. les chances étaient certainement plus de leur côté…hein ? cleo qui n’est point quelqu’un qui aime ou sait se battre, pense que sa meilleur option est de se barrer en courant. elle est petite, peut-être qu’elle arrivera à se faufiler. en même temps elle ne pouvait se résoudre à abandonner l’homme à qui elle tenait toujours la main (dan). alors elle l’entraina avec elle. ne cherchant pas à plus comprendre, de peur de se désister, elle se lança juste dans le tas croisant les doigts pour que ça marche. peut-être que l’élément de surprise permettrait ainsi aux autres de s’échapper, de le distraire suffisamment longtemps pour qu’ils puissent faire quelque chose. peut-être même que l’autre homme (nash) arriverait à le blesser. elle rêvait. malheureusement pour elle tout ne se passa pas exactement comme prévu. ils réussissent à prendre la fuite. mais les dégâts se font sentir.

Spoiler:

Dans quelle merde il s’était foutu encore ? Zeno aurait mieux fait de rester au boulot ou de quitter plus tôt, ça lui aurait éviter cette blague atroce. Pourtant, il fallait bien prendre le dessus et il n’hésita pas une seconde à aller aider un total inconnu (merlin) qui venait tout juste de se prendre une balle dans la cuisse alors qu’ils étaient tous en fuite pour la plupart. Ce n’était déjà pas simple de courir dans le noir avec des rails, mais ça l’était encore moins quand il s’agissait de courir dans le noir sur des rails avec un blessé dans les bras. Pourtant, il ne baissa pas les bras et continua plus vite quand un autre inconnu (Dan) cria qu’il fallait se dépêcher. Il faisait de son mieux, passant par un tunnel des plus sombres mais se retrouva dans une impasse. « Putain, fais chier ! » dit-il en grognant alors qu’il essayait déjà de faire demi-tour mais manque de chance, ils étaient là… Ils leur bloquaient le chemin. Zeno essayait de reprendre son souffle alors que son cerveau marchait à mille à l’heure. Que devait-il faire, devait-il foncer et essayer de s’échapper ou foncer et attaquer… Avec Merlin dans les bras, ça risque d’être difficile d’attaquer. Il y avait une chance sur deux que ça marche et il ne pouvait pas passer outre cette chance car s’il ne faisait rien, ils mourraient sûrement tous les deux. Finalement, Zeno se lança accompagné de ce blessé. Il fit semblant de vouloir attaquer mais s’éloigna à la dernière seconde. Il eut presque un coup en passant mais heureusement, ils n’avaient rien eu… Continuant de courir du mieux qu’il pouvait, il ne pouvait s’empêcher de lancer des paroles encourageante au plus jeune (Merlin)

tout son corps tremblait, sachant très bien ce qui allait suivre. la mort. ils étaient faits comme des rats. alors dans la panique la plus totale, cleo n’avait pas réfléchi. elle s’était lancée dans le tas, tête baissée, utilisant sa vitesse et la surprise pour déstabiliser leurs adversaires. elle n’était point courageuse. elle avait seulement envie de vivre. elle réussit à faire tomber l’homme au fusil sur son passage, mais le second répliqua en lui offrant un coup de machette sur son épaule. elle serra les dents, étouffant son cri. elle n’avait pas le temps de s’y attarder. oh ça non. la main de son nouvel ami (seth) toujours dans la sienne, ils se mirent à courir le plus vite possible. elle avait l’impression que ses pieds touchaient à peine le sol. que dans un sens elle volait. mais la réalité reprit bien son droit. elle se laissait guider par le jeune homme. ce dernier s’arrêta et lui demanda si elle allait bien. elle le regarda les yeux ronds, avant de se mettre à éclater de rire. si elle allait bien ? si elle allait bien ? non pas vraiment. pas du tout. ils allaient surement mourir ici alors. « je pense qu’on peut tous être d’accord pour dire non. » le stress. la peur. voilà ce qui la mettait dans un état pareil. elle jette un coup d’œil à son épaule, et grimace en voyant du sang s’y échapper. elle respira un grand coup. elle devait reprendre son calme. l’adrénaline, encore bien présent dans son corps. son corps dégoulinait de transpiration. et elle avait encore l’impression d’entendre des coups de feu. tout était dans sa tête. tout allait bien se passer qu’elle se répéta mentalement, comme pour se convaincre elle-même. sa blessure aurait pu être pire. elle pouvait s’estimer chanceuse. elle observa à nouveau l’homme se demandant si lui allait bien. elle avait peur de le voir à nouveau faire une crise d’asthme. ne le voyant pas plus paniquer que cela, elle suivit le mouvement. marcher d’un pas plus tranquille l’aidait à remettre ses idées en place, à retrouver sa respiration. elle ne le quittait pas d’une semelle. ils arrivèrent devant une rame de métro qui semblait bien abandonnée. cleo lança un regard à gauche puis à droite, analysant ce nouvel environnement. elle avait peur qu’ils débarquent à nouveau. les méchants. entrainée par l’homme, elle s’y engouffra. bordel il y avait des rats de partout. elle se rapprocha encore plus du jeune inconnu. elle détestait ses bestioles. elle leur lança un regard mauvais comme si ce simple geste les fera disparaitre. elle ne semble pas la seule dans cette situation. soudainement il hurle, alors cleo hurle aussi. bordel. elle s’aperçoit qu’il s’agit de l’homme à la hache, avec le blessé. elle exprime un soupir de soulagement, trop contente de les voir en vie. « vous allez bien ? » qu’elle chuchote. c’était une question débile, mais elle s’inquiétait pour le blessé. combien de temps allaient-ils tous tenir à ce rythme ? son acolyte (seth) demanda où était les autres. elle n’eut pas le temps d’entendre une réponse qu’un bruit se fit entendre dans le wagon du fond. cleo sursauta. bordel. ils les avaient retrouvés. tout ça ne se finirait jamais. c’était sans fin. son corps commença à nouveau à trembler, lançant des regards paniqués autour d’elle. la seule personne ayant une arme à son disposition était l’homme à la hache. il fait tellement sombre qu’elle ne voit pratiquement rien. ils étaient quatre contre elle ne savait combien. trois et demi compte tenu du grand blessé. Ils avaient maintenant deux options : se cacher dans la noirceur de la rame, à les prendre par surprise et les assommer, ou sortir du wagon le plus vite possible. le bruit était encore loin ils avaient peut-être encore le temps de bouger. « on sort ? » qu’elle chuchote le souffle saccadé, en pointant la porte qui se trouvait derrière eux. dans tous les cas, il fallait agir vite et sans bruit. elle se dirigea vers le blessé, au cas où l'homme à la hache ait besoin d'aide.

Zeno ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’ils avaient tout de même eu de la chance tous les deux. Il n’avait pas réfléchi quand il a foncé vers ce taré au flingue. Ils ont réussi à passer sans une égratignure, ça ne serait sûrement pas comme ça la prochaine fois. Il faisait noir, beaucoup trop noir pour voir plus loin que quelques centimètres. Il y allait un peu au petit bonheur la chance. Il finit par trouver une espèce de vieille rame de métro, qui n’était pas utilisé depuis des années vu l’état dans lequel elle était. L’irlandais n’hésita pas une seconde et monta en compagnie du blessé (Merlin). Bizarrement, Zeno ne faisait pas attention à l’endroit où ils allaient. C’est quand il entendu deux cris qu’il sursauta, hurlant à son tour à cause de la frayeur que deux autres fuyards venaient de lui faire. Il s’agissait de la jeune fille qui était venu aider Merlin au début et puis, cet inconnu (Seth). Ca lui faisait plaisir de les voir, ce garçon blessé n’était pas un grand bavard et le protégé tout seul n’était pas la plus facile des choses non plus. Il posa son regard sur les deux pour vérifier qu’ils n’étaient pas blessé, et ça semblait aller sauf la jeune fille, une légère blessure. « Je n’ai rien, mais il perd beaucoup de sang et ce n’est pas simple de le porter tout le long. » dit-il en grimaçant. « Je n’ai croisé personne d’autre, je ne sais pas où ils sont » Zeno se tut rapidement quand il entendit quelqu’un monter dans la rame et il semblait ne pas être le seul à l’avoir entendu. Ils n’avaient pas quinze milles choix. Soit ils attaquaient tous les quatre enfin plutôt trois en vue du blessé et ils risquaient d’en blesser un ou deux, soit ils attaquaient par surprise, ou soit ils se barraient en courant. Soupirant doucement, il reporta son attention sur la jeune fille. « Et si c’était quelqu’un parmi nous ? Enfin je veux dire, un autre rescapé… » Ca ne se faisait pas de les laisser sur le côté. Mais bon, ils pouvaient risquer leurs peaux aussi, alors que faire …

cleo n'avait jamais rien vécu de si horrible. fille innocente et pure, elle avait réussi à ne pas se confronter à la mort ni au danger. maintenant c'était chose faite. son coeur battait si vite, qu'elle avait l'impression qu'il allait sortir de sa poitrine. l'appréhension. la peur. tous ses sens étaient en alerte. un simple regard. des hochements de tête. d'un commun accord, ils décidèrent de se faire silencieux. c'était surement ici la meilleure des stratégies. se faisant aussi petit que possible, accroupis sur leurs genoux ils décidèrent de prendre la fuite. ses mains étaient moites, s'attendant au pire. la moindre faute et tout prenait fin. elle avait encore l'espoir de voir une fin heureuse. malheureusement, ils se rendirent rapidement compte que le blessé (merlin) était incapable de continuer le chemin ainsi. ils les ralentiraient, et ils risqueraient de se faire prendre. les yeux rouges, elle tenta de retenir ses larmes. elle ne voulait laisser personne derrière. mais avaient-ils vraiment le choix? tout était une question de survie. néanmoins, elle avait l'impression de le trahir, d'abandonner un des siens. alors elle tenta de se réconforter en se disant qu'ils allaient revenir. oui c'est ça ils allaient revenir. le tout était de le caché, et qu'il reste muet pour ne pas se faire repérer. elle espérait ne pas le retrouver mort. s'ils arrivaient à se dépêcher, ils pourraient appeler les secours et mettre fin à ce cauchemar. maintenant elle n'avait plus le choix, à part continuer à espérer. lui lançant un dernier regard, cleo s'élança, ne quittant pas d'un pouce le groupe. l'homme à la batte et qui avait jusque là porté le blessé (zeno), défonça courageusement la porte. le bruit se fit sourd. pour la discrétion on passera. ni de une, ni de deux, ils se mirent tous à courir. courir. courir si vite que leurs jambes faisaient mal. que la chaleur leur brûlait les poumons. mais ils baisaient la douleur et continuaient d'avancer. cleo tentait de rester positive en espérant que les assaillants pensent que tout le monde s'est enfui. puis ils aperçurent de la lumière. cleo cria légèrement pensant avoir de nouveau à faire aux méchants. tout son corps tremblait. mais c'est bien tout autre chose qui les attendait. comme si leurs prières avaient été exaucées, des hommes armés ainsi que des secours étaient présents. cleo se rua sur eux. elle s'aperçue que des larmes de soulagement cheminaient avec douceur ses joues. bordel ils l'avaient fait! ils étaient en vie! le groupe expliqua rapidement au renfort la situation, ne manquant pas de rappeler qu'un autre blessé allait les attendre dans un wagon. rien que de se remémorer tout ce qui venait de passer était difficile pour l'étudiante. tout était passé à la fois si vite, mais longuement. elle aurait aimé croire que c'était un rêve. elle se pinça pour vérifier, mais une douleur lui en dissuada. les resources médicales vérifièrent leurs états de santé. elle grimaça en voyant ses compagnons de route se faire emmener par les ambulances. son corps tremblait toujours mais elle commençait à se calmer. bordel elle était encore choquée. médusée qu'une telle chose puisse se produire. à elle. à eux. la demoiselle remercia tout le monde, surtout seth et zeno qui en quelque sorte lui avaient clairement sauvé la vie.